Dans un village perdu et déserté depuis les années 1940, à l’extrême nord de l’Islande, le corps d’une jeune femme est retrouvé au pied des falaises. Une atmosphère sombre et funeste, un lieu isolé : avec Vík, Ragnar Jónasson revient aux racines de ce qui a fait la réussite de la série des enquêtes à Siglufjördur.
Quand les Dix petits nègres rencontre le meilleur du polar islandais.
Des années ont passé avant qu’Ásta ne se décide à remettre les pieds à Kálfshamarsvík, à l’extrême nord de l’Islande. Là-bas, c’est comme si le temps avait tout figé : le phare, la maison qui surplombe la baie (vík, en islandais), ses rares habitants. Et le retour de la jeune femme n’est pas perçu d’un bon œil.
Quand, quelques jours avant Noël, le corps d’Ásta est retrouvé au pied de la falaise, l’inspecteur Ari Thór est dépêché sur les lieux. Dans cette contrée perdue, l’étau se resserre inévitablement sur une poignée de suspects. Mais la vérité est peut-être à chercher ailleurs, dans un passé aux résonances morbides, refoulé depuis près de vingt-cinq ans …
C’est l’agent d’Henning Mankell qui a découvert Ragnar Jónasson et vendu les droits de ses livres dans vingt-six pays. Né à Reykjavik, Jónasson a traduit plusieurs des romans d’Agatha Christie en islandais, avant d’écrire ses propres enquêtes. Avec Vík, il revient aux racines de ce qui a fait la réussite des « enquêtes de Siglufjördur », qui connaît un succès retentissant en France et à l’étranger.