« Et surtout mon corps aussi bien que mon âme,
gardez-vous de vous croiser les bras
en l’attitude stérile du spectateur,
car la vie n’est pas un spectacle (…),
car un homme qui crie n’est pas un ours qui danse »
Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal
Un ours qui danse, roman à trois temps, puise dans la force des grandes sagas pour entraîner le lecteur des pirouettes de Fiodor aux postures de Franz, et de ces dernières aux pas hésitants de Françoise. L'auteur y raconte comment on peut échapper à son destin en jetant son corps dans la bataille, comment on peut cesser d'être spectateur de sa vie en se faisant danseur.