Percevoir, la collection dédiée aux talents émergents de la photographie accueille Noémie Goudal : régulièrement exposée en France et à l’international, son œuvre jette un trouble sur la notion de paysage, tout comme sur la fragilité de notre présence sur Terre.
Noémie Goudal travaille à la fois la photographie, la vidéo et les installations ; elle construit des images où un élément architectural qui semble archétypal – et pourtant réinventé – vient s’inscrire dans un vaste paysage. Ces architectures en trompe-l’oeil, souvent en deux dimensions, jettent un trouble sur l’image : à l’ambiguïté de la perception répond un sentiment d’étrangeté, encore renforcé par l’absence de présence humaine directe. L’homme n’y est que trace, architecte invisible et bientôt oublié. Ainsi, les images de Noémie Goudal laissent place aux interprétations multiples autant qu’elles interrogent la fragilité de notre présence sur Terre. En parallèle, le philosophe Guillaume Logé livre ses réflexions sur l’articulation du regard avec l’art et l’écologie.
Percevoir (verbe tr.) : saisir, prendre connaissance par les sens, l’intuition ou l’entendement. Les Éditions de La Martinière encouragent les nouveaux talents de la photographie et des arts visuels à travers « Percevoir », une collection de livres qui porte un autre regard sur l’image : mouvante, fragmentaire et multiple, comme le monde qui nous entoure. À chaque artiste, une réponse singulière. Une collection dirigée par Simon Baker, directeur de la maison européenne de la photographie.