Et si la mort valait mieux que la vie ? Isolés de tout, dans un village que même la révolution numérique a oublié, les Dugast ont fait du suicide leur petite spécialité. Tous passent à l’acte, les uns après les autres, sans raison apparente. Quand cette hécatombe s’arrêtera-t-elle ? Envers et contre tous, le fils unique de la famille a choisi, lui, de vivre.
Un premier roman tragique et drôle, au style percutant et poétique, écrit par un jeune auteur talentueux de 28 ans, déjà très suivi sur les réseaux sociaux.
« Chez les Dugast, mourir en famille est un vrai sport d'équipe. » Jean-Paul Dubois
Au sein de la famille Dugast, la vie est régie par les habitudes et… les suicides. Depuis plusieurs années les Dugast se donnent la mort les uns après les autres. Coïncidence ? Peu probable. Tradition farfelue ? Peut-être. Art de mourir ? Certainement.
Il y a d’abord le grand-père retrouvé pendu dans la grange, puis la grand-mère qui a foncé dans un arbre en voiture, et ainsi de suite. Tous passent à l’acte, du plus vieux au plus jeune, avec en bout de file : Christophe, le fils de dix-huit ans. Contrairement à sa famille, lui a choisi de vivre. Il rêve d’échapper à ce déterminisme. Mais où aller lorsque l’on ne connaît que le giron familial ? Faut-il vraiment fuir son milieu pour réussir à exister ?
Thomas Louis, né en 1992, est journaliste indépendant. Avec son premier roman, Les Chiens de faïence, il s’impose comme l’une des nouvelles voix de la littérature française contemporaine, entre l’humour désenchanté de Jean-Paul Dubois et la poésie absurde de Samuel Beckett.