Voici un roman abominable raconté par un personnage abominable.
Où toute l’horreur de notre société moderne est digérée par les réseaux sociaux et l’info non stop des chaînes de TV. Remâchée jusqu’au dégoût.
Notre héros, comme nous, a avalé toutes les couleuvres qu’on lui présentait. Jusqu’au jour de trop. Jusqu’au jour où il décide, par un geste anodin, mais lourd de conséquences, de bousculer le jeu. Il n’a désormais plus qu’une obsession : détruire la société.
Un roman cinglant, inclassable, talentueux, qui fait autant rire qu’il horrifie.
« Avant, j’aimais bien aller au travail. Voir tous ces gens malheureux, ça m’émerveillait. On croise un mec dans l’ascenseur, il a l’air au bord de l’abîme, alors on lui demande si ça va et il répond :
– On fait aller.
?Et il sort à son étage, drapé de mystère. Il s’éloigne vers son open space, foulant des carrés de moquette interchangeables. »
Cool Killer, c’est American psycho, Raskolnikov et Le Démon d’Hubert Selby Jr : notre société capitaliste passée au napalm du cynisme et de la provocation.
Alexandre Rose fait partie du système. Ingénieur brillant, il a avalé toutes les couleuvres qu’on lui présentait. Jusqu’à l’overdose. Jusqu’au jour où il décide de renverser le jeu et de détruire la société par ce qu’elle a de pire : la violence. Dans un monde rongé par les réseaux sociaux et l’info en continu, sa créature, le Cool Killer, a toutes les « qualités » pour y parvenir.
Un premier roman cinglant, aussi drôle qu’abominable, écrit par Sébastien Dourver, ancien journaliste et rédacteur en chef pour différents médias.
RÉSERVÉ À UN PUBLIC AVERTI